La médiation familiale est une démarche basée sur la négociation permettant aux conjoints de fait, aux couples mariés ou unis civilement, de mettre fin à leur relation dans le respect de leurs besoins et de ceux de leurs enfants. La médiation est généralement volontaire, mais elle peut parfois être ordonnée par le tribunal et s’adresse à tout couple, ayant des enfants ou non.
Cette méthode de gestion de conflits est une façon de régler à l’amiable une entente entre les parties pour qu’elle soit la plus équitable et vivable possible. Selon la situation le couple peut vouloir traiter des sujets tels l’exercice de l’autorité parentale, la résidence des enfants, les droits de visite et de sortie, le partage du patrimoine familial, les responsabilités financières (pension alimentaire) envers les enfants ou l’ex-conjoint(e).
Pour le couple les séances de médiation sont des moments privilégiés où les parties prennent le temps de se parler et de s’écouter, d’échanger sur leurs préoccupations qui découlent de la rupture et les répercussions sur les enfants.
La médiation familiale permet, à court terme, une assistance à la réorganisation familiale mais à long terme s’avère un processus rentable qui a des impacts positifs sur les parents et surtout sur l’enfant puisqu’elle permet un accroissement des capacités parentales, une conclusion pacifique à une situation conflictuelle et/ou difficile et une meilleure vision de la vie future.
Le rôle de la médiatrice (ou du médiateur) est de s’assurer que chacun parle librement et communique pleinement à l’autre ses besoins et attentes ; dans ce sens elle les aide à formuler leurs propres propositions, à faciliter les négociations mais surtout les accompagner pour trouver leurs propres solutions afin de conclure une entende satisfaisante, équitable et facile à respecter. Le couple doit sentir que la médiatrice (ou le médiateur) est neutre, ne porte pas de jugement et démontre sa compétence en répondant aux questions clairement.
Interruption de la médiation
Le couple doit être de bonne foi et divulguer tous les renseignements nécessaires à la réussite d’une bonne entente et apporter tous les documents demandés et, si des démarches légales ont été entreprises, elles doivent être suspendues pendant la durée de la médiation. En cas d'insatisfaction, l'une des trois parties pourra mettre fin à la médiation à n’importe quel moment du processus.
Subventions aux parents
Tous les parents qui ont des enfants de moins de 18 ans, ou plus âgés mais aux études et donc encore à leur charge, s’ils utilisent le service de médiation pour la première fois ont droit à 5 heures gratuites. Ces honoraires seront défrayés par le gouvernement et ceci indépendamment de leurs revenus. S’ils ont déjà eu une entente ou un jugement, ils ont droit à 2 heures et demies gratuites.